vendredi 20 décembre 2013

TOP 50 2013




"C'est cucul, c'est concon, c'est bébête et c'est débile, le top 50" comme disaient les Inconnus

Après le top Album, voici mon top 50, le vrai, comme quand on était jeune, sauf que la encore c’est de la subjectivité pure. Ça peut faire une jolie playlist 2013 en fait !



1Arcade FireAfterlife
2PhoenixBourgeois
3The Leisure SocietyFight For Everyone
4Arctic MonkeysWhy'd you only call me when you're high?
5Jil Is LuckyStand All Night
6Saint Michel77
7The StrokesWelcome To Japan
8Vampire WeekendEverlasting Arms
9The Polyphonic SpreeHold Yourself Up
10Smith Westerns3AM spiritual
11Daft PunkGorgio By Moroder
12Arcade FireReflektor
13LeaguesSpotlights
14Saint MichelCeci n'est pas Une Chanson
15The Spinto BandShake It Off
16JuvenilesSummer Nights
17Vampire WeekendStep
18Chateau MarmontWind Bows
19Saint MichelUnicorns
20Daft PunkInstant Crush
21Arctic MonkeysKnee Socks
22PhoenixTrying To Be Cool
23Franz FerdinandEvil Eye
24Portugal, The ManSea Of Air
25Half Moon RunFull Circle
26Local NativesBowery
27Is TropicalDancing Anymore
28Kid WiseHope
29Arctic MonkeysStop The World Cause I Gonna Get Off With You
30JuvenilesStrangers
31GriefjoyKids Turn Around
32Half Moon RunCall Me In The Afternoon
33The VaccinesMelody Calling
34Passion PitConstant Convertions (alternative takes)
35PhoenixSOS In Bel Air
36MetronomyI am Aquarius
37Broken BellsHolding On For Life
38Dent MayBorn Too Late
39OutfitI Want What's Best
40Golden SuitsSwimming in '99
41Wildcat! Wildcat!Mr Quiche
42Albert Hammond, JrSt. Justice
43Josh RitterHopful
44MotoramaEyes
45The Royal ConceptGirls, Girls, Girls
46Franz FerdinandBrief Encounters
47Jil Is LuckyLeaving You (Right Know)
48!!!Even When The Water's Cold
49Dog Is DeadDo The Right Thing
50Jacco GardnerPuppets Dangling



Top 50 des Albums 2013



C’est la fin de l’année, comme les foies gras dans les étals des marchés, les bilans musicaux pullulent. Surtout que cette année 2013 a été assez riche en sortie : Daft Punk, Phoenix, Vampire Weekend, The Strokes, Arctic Monkeys, Arcade Fire, Franz Ferdinand pour les poids lourds. Il faut aussi rajouter quelques outsiders ou nouveautés (Saint Michel, Jil Is Lucky, Juveniles, The Leisure Society, Dent May, Fauve ).

Cette année nous avons eu beaucoup de rock psychédélique, un retour flower power très summer of love (Foxygen, Jacco Gardner, Orval Carlos Sibelius, UInknown Mortal Orchestra, Of Montreal, Jagwar Ma), un retour au 70’s et 80’s funky et dansant aussi (Daft Punk bien sûr, mais aussi Arcade Fire et son coté synthétique disco 80’s, The Strokes, Jil Is Lucky, Dent May, Luke Temple, et plein plein d’autre) et plein d’autres trucs plus classiques bien entendu.

Au vu de tout ça j’ai fait un classement très très subjectif (normal c’est un classement personnel). Je paris que le vôtre ne serait pas forcément identique. N’hésitez donc pas à commenter pour faire part de votre top 50 (ou 5 déjà c’est pas mal !). Et comme un classement dépend de l'humeur peut-être que demain il sera différent, mais qu'importe. Disons que pour les 10 premiers je suis assez sûr, après pour les autres c'est fluctuant !



1 Arcade Fire Reflektor
2 Arctic Monkeys AM
3 Phoenix Bankrupt
4 Vampire Weekend Modern Vampires Of The City
5 Jil Is Lucky In The Tiger's Bed
6 Saint Michel Making Love and Climbing
7 Daft Punk Random Access Memories
8 Juveniles Juveniles
9 The Leisure Society Alone Aboard The Ark
10 Local Natives Hummingbird
11 Franz Ferdinand Right Thoughts, Right Words, Right Action
12 The Strokes Comedown Machine
13 Dent May Warm Blanket
14 The National Trouble Will Find Me
15 Half Moon Run Dark Eyes
16 Portugal, The Man Evil Friend
17 Josh Ritter The Beast in Its Tracks
18 Outfit Performance
19 Griefjoy Griefjoy
20 Woodkid The Golden Age
21 Jacco Gardner Cabinet of Curiosities
22 The Vaccines Melody Calling EP
23 The Polyphonic Spree Yes It's True
24 Wildcat! Wildcat! Wildcat! Wildcat! EP
25 The Royal Concept Goldrushed
26 Kobo Town Jumbie In The Jukebox
27 Leagues You Belong Here
28 Dog Is Dead All Our favorite Stories
29 The Spinto Band Cool Cocoon
30 Smith Westerns Soft Will
31 Agnes Obel Aventine
32 Détroit Horizons
33 Fauve Blizard EP
34 Albert Hammond Jr AHJ
35 Is Tropical I'm Leaving
36 Wampire Curiosity
37 Colours In The Street Paper Child EP
38 Paul Mc Cartney New
39 Babyshambles Sequel To The Prequel
40 Foxygen We are the 21st century Ambassadors Of Peace Of Magic
41 Satellite Stories Pine Trails
42 Jagwar Ma Howlin
43 Palma Violet 180
44 The Stypes Snapshot
45 Jacuzzi Boys Jacuzzi Boys
46 Petit Fantôme Stave
47 Indians Somewhere Else
48 Luke Temple Good Mood Fool
49 Foals Holy Fire
50 Miles Kane Don't Forget Who You Are

Unknown Mortal Orchestra - II



J’étais passé à côté de cet album de pop psychédélique sorti au début de l’année (très remplie c’est pour ça). Voilà chose réparée.

Unknown Mortal Orchestra nous propose un mélange assez marrant de pop psyché tendance 1967 (ce n’est pas les premiers de l’année avec Jacco Gardner, Tame Impala, Jagwar Ma, le dernier Of Montreal), de soul et de low-fi assumé, tendance garage.

Le début de l’album est très agréable avec trois potentiels singles : From The Sun (avec une fin peut être un peu too much, mais le reste passe bien) , Swim And Sleep (Like A Shark) (beaucoup plus classique et daté, « tu veux un collier de fleur et des feuilles pour rouler ? ») et So Good At Being In Trouble (tournant plus Soul)

Mais petit à petit le low-fi s’installe, donnant l’impression de disque enregistré il y a bien longtemps sur du vieux matériel avec des guitares et amplis de merde.

On se retrouve avec un mélange de bonne chansons pop à la voix vaporeuse trouées par une guitare acide très low-fi, un peu moins agréable, mais très appréciée des mangeurs de buvards et autres amoureux de psychotropes. (The Opposite Of The Afternoon, qui commence très Beatles ou Kinks, No Need For A Leader, Monki). Faded In The Morning, plus dynamique est toujours dans cette même mouvance low fi, le jeu de guitare et le rythme fait penser à du Jimi Hendrix, mais avec une voix vaporeuse. Heureusement Secret Xtians nous ramène vers de la pop psyché plus accessible et rattrape l’ensemble.

Au final le disque aurait pu s’arrêter après les 3 premières chansons, ça ne m’aurait pas gêné tant que ça ! ça fait toujours 3 ajouts à la playlist du mois !

lundi 16 décembre 2013

Détroit - Horizons




Voici un cas délicat : comment peut-on être objectif avec Bertrand Cantat ?
J’ai écouté ce disque en éclipsant les dernières 10 années, en me concentrant sur la musique et l’album, me remémorant mes souvenirs des 90’s.
Noir Dez, c’est surtout des souvenirs, Du Ciment Sous Les Plaines ou Tostaki ont tourné en boucle dans mon diskman, 666.667 Club, moins, trop commercial comme on disait. Des souvenir de car de ramassage scolaire, écouté à une seule oreillette pour partager. C’est aussi mon premier concert, poussiéreuse, grandiose, violent, possédé, poétique. C’est des diagonales perdues et des droites au hasard, des tentatives d’interprétations douteuses des paroles, des pogos endiablés sur Tostaki ou l’Homme Pressé, de la pluie qui coule sur la fenêtre en compagnie de Marlène (mon cœur saigne)…

Ce qu’on entend en premier, c’est la voix de Bertrand Cantat, râpeuse, inimitable, intime et familière, tout comme son harmonica qui fait ici son grand retour. Ensuite c’est l’instrumentation, pop, assez calme, d’inspiration américaine, desert rock, avec des guitares légèrement saturées, en arpèges, quelques chœurs et la basse ronronnante.
On commence avec Ma Muse, dans un style très Noir Désir, la voix bien sûr. Jolie balade, même si on ne parler de vrai inspiration. S’en suit Glimmer In Your Eyes, en anglais, assez fabuleuse, blues, folk, finalement assez différente de ce qu’il faisait sous Noir Désir. Terre Brulante, quant à elle, aurait pu être sur Des Visages Des Figures, avec son phrasé type et le côté un peu angoissant, version The End des Doors. On y retrouve l’harmonica des débuts aussi. Après Détroit 1, petit intermède instrumental, Ange De Désolation arrive avec un côté très pop avec la guitare (ou le clavier?) au fond, mais d’une tristesse dans le texte en léger contraste. Horizon s’enchaine rapidement avec une instru un peu identique, distorsion sourde, en rage contenu, et nous emmène en prison avec le détenu Cantat, la voix est poignante, la monté de saturation du milieu fabuleux. Là c’est un peu plus dur de faire comme s’il ne s’était rien passé. Droit Dans Le Soleil, le premier single déjà passé à la radio avec ses violons n’est pas celle qui me plait le plus, peut-être trop évidente, trop variété en somme. Après Détroit 2, Le Creux De Ta Main enchaine moins intime, plus Noir Dez, du moins sur le couplet, car le refrain et le pont chanté à 2 est différent, « Pas de technique en vogue, de calculs étriqués », « On les connait les porcs / Les cafards délateurs / Apôtres cyniques / Et rampant serviteurs / Ceux qui devant donc / Qui ont le sarcasme qui gicle / Et bavent encore » les couplets claque comme à la bonne époque de L’Homme Pressé, et cette harmonica si reconnaissable…On enchaine avec Sa Majesté, très Gainsbourg période Mélodie Nelson dans la diction (« ses toutous ») et l’instrumentation, et période reggae pour le refrain chanté par des chœurs en anglais. Null And Void, deuxième chanson en anglais, est superbement réussie, le thème de guitare répété à l’infini est parfait, le style anglo-saxon leur va bien. L’album finit par une reprise pour le moins personnelle d’Avec Le Temps de Léo Ferré, boucle électro et larsen de guitare. Une interprétation habitée, et qui résonne de vécu. Et si c’était ça la clef de l’album ? Avec le temps va tout s’en va ? Il est peut-être temps de passer à autre chose, de digérer ce qui s’est passé.


Alors ce n’est pas le meilleur album de Noir Déz, la fougue y a disparue, ou seulement sous forme de « reprise » avec Le Creux De Ta Main. Plus d’urgence, de revendication à hurler, de où veux-tu qu’je r’garde, de grand incendie tristement prémonitoire, de Marianne rebelle, d’aspirine come on please, de désinvolture et d’air de rien. Ce qu’il reste est ici dégraissé de toute fougue, de toute joie, reste la fragilité, la poésie des allitérations, le phrasé hypnotique, la magie de Bertrand Cantat.
« Qui a dit au début qu’il y aurait une fin ? Qui êtes-vous messieurs-dames pour me parler comme ça ? »

The Head And The Heart




Le groupe vient juste de sortir Let’s Be Still, c’est l’occasion aussi de parler un peu de leur premier LP sorti il y a 2 ans et que je n’avais pas remarqué.
C’est de la pop folk très agréable, pop choral par moment, tendance Edward Sharpe and the Magnetic Zero, Fleet Foxes ou Grizzly Bear joyeux avec une touche de Death Cab for Cutie par endroit. Ça sent la campagne américaine, c’est sophistiqué, de magnifiques chœurs, parfait !
Le premier album éponyme du groupe, originaire de Seattle, est autoproduit, mais bien autoproduit ! On y trouve plein de merveilleux bijoux pop : Cats And Dogs, Ghost, Down In The Valley, Rivers And Roads ou Lost In My Mind.
Finalement leur dernier opus est un peu moins bon, pollué par un violon trop présent rendant le tout très country. On peut en sortir Another Story un peu Local Native mais avec du violon, Shake et Let’s Be Still, mais rien de comparable au premier album, dommage…

mercredi 11 décembre 2013

Concert de Juvéniles au Connexion




Faute de baby-sitter c’est sans ma femme et avec une place à revendre que j’arrive au connexion, légèrement en retard par rapport à l’heure du billet, mais vraiment en avance par rapport au début du concert. Après 10 minutes d’attendre devant je réussis à revendre la place, vite rentrons dépenser ça au bar !
C’est International Hyper Rythmique qui fait la première partie. Composé de 2 guitaristes, une batteuse synthé boite à rythme et d’une chanteuse bassiste. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils doivent apprécier The XX… ça ressemble vraiment énormément, même rythmique, même son de guitare, même chant. Peut-être un peu moins dépouillé. Le résultat même s’il est du coup peu innovant est assez plaisant, d’autant qu’il n’y a pas (peu) de fautes de goût ou de frappe. Disons que j’ai trouvé ça pas mal (je ne suis pas un fan de the XX), et le pote qui était avec moi a vraiment bien aimé. A noter : le guitariste qui fait très peur, tendance Walking Dead…

Après une pause assez conséquente (quasi 2 pintes), voilà Juvéniles, à prononcer à la française. Juveniles c’est un chanteur guitariste bidouilleur électro, un batteur (les 2 membres fondateurs), un bassiste, jouer de cloche de samba, bidouilleur électro au look de Franky Vincent (moustache, chemise et coupe prince de bel air de série) et un clavier, aussi bidouilleur électro. Je dis bidouilleur car j’ai aucune idée de ce que peut être leur boite faisant des bruits hyper chelou, mix de boite à rythme avec des pédales de disto de guitare posés dessus.




Le spectacle est très pro, le son est parfait, tout est super bien calé, prenant, bien ficelé. Le chant est comme sur l’album, assez grave, très juste, et oui il est tout jeune le chanteur.

Les chansons sont assez modifiées par rapport à l’album, un peu plus boosté pour le live, un peu plus rock. On peut dire que ça envoie vraiment pas mal, ça s’étire un peu en électro quand il faut (le final très bon), en rock quand il faut (une des nouvelles chansons, sans synthé), ça rend le tout assez éclectique et surtout ça fait moins synthétique que sur l’album, l’apport de la basse, de la guitare et des chœurs y sont pour beaucoup. Le truc qui finalement ressort de ce concert et que je n’avais pas vu trop sur l’album, c’est l’inspiration The Rapture, tendance Peaces Of The People We Love (en concert c’est génial); c’est assez frappant quand le bassiste empoigne l’Agogo (double cloches de samba) ou tape sur les cloches plastiques, ça groove sévère ! 


On a eu droit à de nouvelles chansons qui laissent augurer de bonnes choses pour un prochain album. Et finalement sur tout le set c’est peut être We Are Young leur premier tube qui est moins bien, car trop synthétique. Ils ont évolués, et vraiment dans le bon sens ! Espérons qu’ils gardent le bassiste pour le prochain album, il apporte beaucoup au son. Le set passe en un seul bloc, pas de pause entre les morceaux, le rythme est maintenu par le clavier, une boucle ou la batterie pendant les changements d’instruments. Pas de rappel non plus, mais avec 13 chansons jouées, ce n’est pas non plus un scandale (bon il manquait Washed Away).


Au final, on a un très bon concert, très pro, au son assez parfait, fait par un groupe motivé, qui se fait plaisir (le passage disco funk sur Fantasy est vraiment hyper jouissif).


Surpris par leur succès, ils n’ont toujours pas pressé de vinyles, ils n’ont reçu les tshirt que la semaine dernière, dommage j’ai donc fait dédicacer ma place !

vendredi 6 décembre 2013

Motorama – Eyes Single



Les Russes de Roston sur-le-Don (ça ne s’invente pas, c’est dans le sud de la Russie) font un court retour avec ce deux-titres. Pas beaucoup de changements dans la formule : Une guitare Smithienne en diable, une rythmique enjoué, une voix très Ian Curtis du chanteur et de belles mélodies. Si vous n’avez pas aimé le premier album, ça ne va pas vous plaire. Si vous avez aimé, courrez chercher ce single. Si vous ne connaissez pas Motorama, hors de ma vue ! En tout cas ils repassent bientôt sur Toulouse, je retournerai les voir sans me faire prier, c’était vraiment génial la dernière fois !






Agnes Obel – Aventine



Je ne suis pas forcement sensible à la musique classique et il faut reconnaitre que la belle Agnès ne s’inspire pas des Beatles mais à de bien plus vieux compositeurs. Quand on lui demande elle parle plus de Debussy et du siècle antépénultième. Alors à l’écoute ça se ressent forcement, piano et violoncelle sont les 2 principaux instruments avec sa voix claire et un peu froide (fait pas chaud au Danemark). Finalement c’est très de saison, en écoutant on sent l’ambiance : rentrer dans un chalet avec des buches à la main, taper sur ses moufles pour se réchauffer, le feu qui crépite, la peau de bête, on dirait un début de film de cul tout ça… Mais en fait non, on rentre dans le chalet mais on est tout seul, rien, juste un piano et de la mélancolie à revendre.

La composition et les arrangements sont très intimes, très doux. Le piano est très clair, proche de ce qui pourrait se faire du côté de la BO de film, surtout quand le violoncelle arrive très dans les graves comme à la fin de Fuel To Fire. Les chansons sont entrecouper de quelques interlude au piano seul, c’est délicat. L’album est assez homogène mais on peut sortir quelques perles qui dépassent le très bon niveau moyen de l’album : Fuel To Fire, Dorian (la plus single), Aventine (avec son violoncelle et ses violons en piqué), Run Cried The Crawling (très Lana Del Rey), The Curse, Pass Them By (son thème est parfait, on se demande dans quel film on a déjà entendu ça, je me vois tout de suite avec les collines du Wyoming et une petite cabane, façon TS Spievet, le dernier Jeunet).

Est-ce vraiment pop ? Oui résolument, les mélodies sont on ne peut plus pop. C’est une pop symphonique, mais pas à la manière de Woodkid, plus une symphonie d’orchestre de chambre, avec ce qu’il faut de non-joué pour faire ressortir le piano et le chant. Après faut aimer ! J’ai eu personnellement du mal (déjà c’est une fille qui chante, et en plus c’est du classique !) mais après plusieurs écoutes on comprend le truc, on rentre dans l’univers, on a trouvé la porte du chalet, on va bien rester manger ? il fait si froid dehors…


jeudi 5 décembre 2013

Les nouveautés de Pop Corn : Black Yaya, POWERS et Polygon Palace


Le soir quand je rentre du boulot et que je suis en voiture, j'écoute Popcorn sur le Mouv'. Tous les jours il y a le single du jour, des fois c'est pas mal, des fois pas top et des fois assez génial. J'avais déjà dégoté Costal Cities et We Were Evergreen, et bien voici Black Yaya, POWERS et Polygon Palace. Enjoy !
Bien sur vous pouvez les trouver sur Soundcloud aussi.







Brendan Benson – You Were Right



Revoici Brendan Benson, le gars qui n’arrive toujours pas à percer, mais ne se décourage pas ! Toujours fidèle à son power pop très imprégné des 70’s (époque Bolan) avec un son très américain, pour ne pas dire bluesy ou country dans cet opus… ça doit déteindre quand on habite dans le Tennessee. Même si ce n’est pas l’album de l’année (je me faire taper par ma femme si je dis ça), on a quelque chose de très honnête et que je trouve personnellement mieux que le dernier album. Bon évidement ça commence mal avec It’s Your Choice, la cornemuse je n’y arrive pas, c’est rédhibitoire ! Encore heureux on se rattrape ensuite avec Rejuvenate Me plus classique, As Of Tonight très classique dans le style power pop Brensonien ou Long Term Goal avec une guitare glam mais une batterie plus légère. Avec I Don’t Wanna See You Anymore, Brendan nous propose de la Soul Otis like, plutôt bien faite, chant plaintif, trompette et guitare en contretemps comme il faut. Le refrain est un peu plus pop classique, le tout donne une chanson plutôt sympa. I’ll Never Tell est pas mal avec son alternance couplet calme, break de batterie augmenté à la guitare (très Deep Purple Child In Time). La fin de l’album est plus intéressante que le début, plus calme : Oh My Love passe aussi très bien dans son style (très Bowie sans piano, d’ailleurs le « Oh My Love » du refrain fait très Starman, The Fritz et Swimming sont plutôt mélodiques est plaisantes. On finit sur un power pop bluesy plus mainstream, ce n’est pas catastrophique, même plutôt sympa.

Au final Brendan nous a ressorti ce qu’il sait faire : du power pop 70’s, des airs tout de suite rassurants, du mainstram bien fait, bien produit, qui passe tout seul. Mais il faut reconnaitre qu’il sait bien le faire et qu’on a des mélodies vraiment sympas.

mardi 3 décembre 2013

Jacuzzi Boys live au Connexion.



Ça m’apprendra à aller un concert en écoutant que le dernier album ! Bercé par la pop un peu pêchue du dernier album je suis allé voir Jacuzzi Boys au Connexion Live, le moins qu’on puisse dire c’est que c’était un peu plus pêchu que sur la galette…

Dividers, petit groupe local commence le set, déguisement et style très Black Keys, même genre de rock/blues/garage avec une petite dose de punk et un soupçon, mais vraiment un soupçon de pop. Ce n’est pas vraiment mauvais (sauf le batteur boite à rythme), mais plutôt mal calé, pas encore très pro, mais ça a le mérite de distraire. Après une courte pose arrive Jacuzzi Boys, et là ça envoie, fort, gras, crade, avec les cheveux qui bougent. Le disque laissait sortir quelques saillis garage plutôt maitrisées, là ce n’est que ça. Mais ça envoie, à la manière des Ramones, craneusement et de façon très concise – Y-a-t-il des chansons de plus de 2 minutes ? – Par contre le son est fort, le batteur tape trop fort, les 10 milles échos sur la voix rendent le tout fouillis et le bassiste est soniquement inexistant. Même Double Vision, plutôt pop, est jouée façon punk garage. Ils ne prennent pas le temps de faire de manières ces petits gars de Floride. Le set s’enchaine plutôt vite, on a l’impression de voir le concert en accéléré, encore plus sur une chanson entièrement mis en lumière au stroboscope, épileptiques s’abstenir… après un rappel des plus court, mais des plus bruyants, avec distorsion à fond et quelques cris dans le micro c’est la fin du concert, ils ont dû jouer une heure. Je ne peux pas dire que ça a flatté mon oreille musicale, sortant plutôt du Connexion Live avec un sifflement que les mélodies en tête… Bon maintenant c’était 5 euros la place…