lundi 28 avril 2014

Metronomy Live au Zénith 25 avril 2014


Vendredi dernier, gros évènement pour Toulouse, Metronomy Live, malheureusement ce n’était pas au Bikini mais au Zénith. Mais bon après tout le concert de Phoenix dans le même lieu était vraiment top.

Pourtant ça commence mal, très mal même. On arrive à 20h20, pour un billet indiquant 20h30 et la première partie est déjà commencée, et même plutôt carrément engagée. Grosse déception car on voulait vraiment la voir cette première partie : c’était Petit Fantôme.

On a quand même pu entendre 2 chansons et demi (snif). C’était d’ailleurs très bien. François de François and the Atlas Mountain est à la guitare, ça sonne furieusement plus rock qu’en album, c’était super. Quel dommage de n’avoir pu entendre que 2 chansons. D’autant que la dernière fois qu’ils étaient passé à Toulouse c’était le même soir que Motorama et Garciaphone. On avait fait un choix, en partie en se disant qu’on les verrait en première partie de Metronomy. Déception. 

Bon on a quand même acheté un vinyle numéroté et imprimé à la sortie.

Donc 20h35 première partie faite. Ça ne traine pas… Peut-être qu’ils ont réservés un resto en ville après. 20h50 ça commence.

Ça commence direct par Monstruous, très sympathique et première claque, Joseph Mount chante vraiment très bien, c’est prenant, juste l’orgue et la voix. C’est un peu moins bon quand la basse synthétique se met en place : trop forte, mais vraiment trop forte. A faire vibrer toute la salle et à faire mal aux oreilles. C’est d’ailleurs la seule – mais pas des moindres – critique du concert : c’était trop fort ! Et donc quelque fois ça bouffait sévèrement la subtilité des chansons. Tout le dernier album, la quasi-totalité de The English Riviera y passent, on retoruve aussi 4 5 titres des albums précédents.



Le passage au live est vraiment super : peu d’utilisation de boite à rythme, pas de boucle, un rendu plus humain donc. Love Letter est plutôt sympa, mais c’est surtout The Look et The Bay qui déchire tout ! On notera aussi The Upsetter, vraiment la plus émouvante du set, avec la guitare sèche et les chœurs parfaits.

On ne peut pas parler du show sans le visuel, partie intégrante de la prestation. Tout est fait pour se croire dans un film de Wes Anderson, décor en 2D un peu carton-pâte, costumes blanc, chemise noir dans un style dandy kitsh identiques, surjeu d’Oscar Cash qui mime les chansons avec un déhanchement sensationnel, sophistication du light show, les trois pupitres qui s’illuminent, les trois énormes boules à facettes, le petit jeu de scène lors du rappel sur Some Written et bien entendu le très théâtral salut final. Bref, visuellement c’est beau !


Je m’attendais à voir plutôt un leader qui impose à son groupe mais force et d’admettre que tout le monde a sa place sur scène et que Joseph Mount ne tire pas du tout la couverture sur lui : Boy Racers, instrumentale, se fait sans lui sur scène, porté par Olugbenga Adelekan, le bassiste. Parlons un peu de lui et de son look improbable avec sa banane afro -vous voyez le concept ?- On se croirait avec le sosie de Ruby Rodd dans le 5ème élément. Oscar Cash, le cousin du chanteur officie aussi au chant à un moment dans un style très la croisière s’amuse, chanson plutôt comique avec intonation music-hall. Ça passe tout seul, c’est distrayant. D’autant plus qu’il passe le reste du temps derrière son comptoir/ piano à jouer les barmen et à mimer les chansons. Et comme en plus c’est le sosie de Jean-Pierre Foucault jeune, c’est plutôt comique. Et bien sûr il y a Everything Goes My Way chantée par Anna Prior qui est à la batterie.

Globalement tout le monde semble content d’être là, Joseph Mount s’essaie à un peu de Français entre les chansons (ses phrases se terminent souvent en anglais quand même), la bonne humeur et de mise et le spectacle est très carré, plutôt bien préparé.

En résumé, un très bon concert, rythmé, dansant, beau, amusant, sympathique mais un peu perturbé par la basse trop présente (et c’est vraiment un euphémisme…). Ah si ça avait été au Bikini…





vendredi 25 avril 2014

Elephanz –Time For A Change



J’avais découvert Elephanz grâce à une compile Nova Tunes il y a quelques années. A l’époque il n’y avait qu’un titre, Stereo, une très bonne chanson à cheval entre pop, électro et un peu de reggae. Et bien les voilà qui reviennent avec un album. Bon d’accord, j’ai quelques wagons de retard, c’est sorti l’année dernière. Toujours très électro pop (ça tombe bien c’est la mode). De bonnes mélodies accrocheuses (le refrain de Time For A Change catchy comme c’est pas permis), des claviers un peu vintage, une bonne construction des chansons, et une bonne production. Un peu Foster The People sur les bords, que demander de plus ?

Vous pouvez déjà caser Do You Like My Song, Stereo et Time For A Change sur votre playlist du moment, ça ne mange pas de pain.

 


Ça y est vous l’avez dans la tête, « Oh who oh oh oh, who ho ho ho ho »

Apes and Horses – Bleu Nuit


Atmosphérique, c’est comme ça qu’on dit je pense. C’est en tout cas comme ça que je définirais cet EP des parisiens d’Apes and Horses. 4 titres, 1 single. Commençons par le single, The Field. Une guitare bien présente, un petit contretemps, une basse reggaeisante et un chant plutôt planant, tout est là pour un titre plutôt sympa, qui d’ailleurs passe à la radio assez fréquemment. Le reste est plus… atmosphérique justement, que ce soit l’instrumentale Blue ou Minuit et Seas.

En tout cas c’est une bonne découverte (pas si récente, c’est sorti à l’automne dernier), faite vous une idée sur leur soundcloud. Il va falloir guetter les concerts !






William Onyeabor – What?!


Quoi vous ne connaissez pas William Onyeabor ? Bon d’accord moi non plus, par contre David Byrne oui. Quoi vous ne connaissez pas David Byrne ? Bon en fait moi oui. David Byrne, c’est un ancien de Talking Heads et qui a fondé un label de world music. Après avoir publié des chansons de William Onyeabor, qui en fait est un Nigérian qui a officié dans l’afrobeat mâtiné de psychédélisme et de funk fin 70’s début 80’s, il produit et distribue cet album de reprises / remixes par quelques grands noms comme Hot Chip, The Vaccines et d’autre pour le disquaire day. Le résultat est plutôt marrant, oscillant entre de l’électro, de l’afrobeat, du reggae et de la pop.

La plus intéressante reste Atomic Bomb, du reggae tendance Dub fait par Hot Chip, conceptuel ! Et vraiment super. Pour le reste c’est moins bon. The Vaccines nous ressort un titre de Melody Calling EP, quelques remixes très électro et peu inspirés, du Scientist bien loin de ses succès dub du début des 80’s, reste juste Body and Soul remixé par Justin Straus et Bryan Mette.Mais quand même, la reprise de Hot Chip vaut la peine !

Gush – Mira



Décidément la France est un lieu propice à électro pop en ce moment. Même si à l’orgine Gush était un groupe de pop classique, voilà qu’ils s’essaient à plus d’électro, vers un son 80’s. Après 4 ans d’attente voici donc un nouvel album de Gush, la formule a été un peu gonflée : groovy et funky à souhait, synthé en avant, grosse basse, coté 80’s de rigueur, production parfaite, tout est là pour bouger son bouty sur le dancefloor. Mais il y a plus, il reste le supplément d’âme apporté par les harmonies vocales léchées et ultra pop.
On se retrouve avec un disque très entrainant avec beaucoup de très bon titres, je ne trouve personnellement rien à jeter. Il y a bien sur le single Sibilings, funky pop à souhait, un petit côté Phoenix dans les nappes, Justice aussi. Mais il y a aussi Massive Drum qui ouvre parfaitement l’album (un petit air de M83, Passion Pit), Blue Rays plus New Wave classique, Full Screen, Dirty Attitude qui évolue sur les platebandes laissés à l’abandon d’un groove à la Jamiroquai, Who’s In The Fire et surtout Everybody’s God avec son départ a capella, un peu à la Queen mais en mieux fait, sa montée électro parfaite et son final tripant, rien de mieux pour clôturer à merveille ce super album.

Donc en résumé un très très bon album !






The Notwist – Close To The Glass



Attiré par le single qui passé à la radio - Kong - je me suis penché sur le cas Notwist. Kong est une bonne chanson Rock, Pixies et Strokes en inspiration, surtout sur la voix, très Casablancesque. Par contre sorti de ce tube, l’album est plus dur. Parce qu’ils sont allemands et donc héritiers du Krautrock, Notwist manient l’électro (Signal par exemple et Close to the Glass). Mais pas que, Casino est par exemple une belle balade guitare voix, un peu triste, un peu folk. On pense à Radiohead en entendant l’album, on est surpris par les collages de boucles, de guitares, de cordes, avec cette voix douce. On retient Run Run Run pour l’originalité de sa construction. Mais malgré tout, ça reste très bizarre, un peu hermétique, même s’il faut reconnaitre qu’il y a peu de dissonances mais des bizarreries qui vont ensemble comme sur l’instrumentale Lineri.

Vous pouvez quand même écouter, au moins pour Kong.


jeudi 24 avril 2014

Jamaica – Ventura



Perdu ! Ce n’est pas du reggae, Jamaica est un groupe Français, parisien même. Vous connaissez surement leur premier single I Think I Like You 2, sorti il y a un petit moment. Et bien les voilà avec un nouvel album. Leur style a peu changé : 80’s à souhait, mais maintenant c’est plus dans l’air du temps qu’en 2010. Nappes de clavier, saillis de guitare à la Van Halen, batterie synthétique, piano obsédant, une légèreté assumée, tout y est. C’est toujours pop rock, toujours sautillant, ça fantasme toujours sur une Californie 80’s, post Beach Boys. Ça sent le soleil, les nuques longues à la Martin Riggs, les choucroutes, les Porsche 356 cabriolet, les looks improbables à la prince de Bel Air, bref ça me parle ! On se voit bien écouter l’album à fond le long de Sunset Boulevard au coucher du soleil. Jusque dans la pochette on retrouve cet esprit très Californien et 80’s, avec la rangé d’ampli, le piper Navajo sur un terrain du désert de Mojave. Ça rappelle aussi un peu la pochette d’Ummagumma de Pink Floyd, mais là il n’y a pas de rapport !

L’album est globalement bon, très bien produit (producteur de Daft Punk et Phoenix, excusez du peu), rythmé. On y trouve un coté Rock FM, pas péjoratif pour autant, c’est assumé, l’idée est surement de proposer une musique d’autoradio, à écouter les fenêtres ouvertes l’été, ça tombe bien, il parait qu’il arrive. On peut regretter un chant un peu monotone. Le mot est peut être mal choisi, disons que toutes les chansons sont à peut prêt chantés de la même façon.



En plus du single Two On Two, on peut s’attendre à voir Same Smile squatter les ondes, pour moi la chanson la plus intéressante de l’album. Goodbye Friday, Hello Again, Ferris Wheeler et son solo si typé s’en tire pas mal du tout. Il reste le cas de Turbo, plus dure, mais je suis sûr qu’il y en a qui aimeront !

Bref c’est agréable, rythmé, un peu inoffensif mais ça fait du bien parfois ! Si vous avez aimé le premier album, le coté rétro, le coté décontracté, pas prise de tête, foncez les yeux fermés, c’est plutôt un bon album.








The New Mendicants – Into The Lime



Même avec un nom comme ça il ne faut pas penser que ces mendiants proposent quoi que ce soit de nouveau. Quand la pluparts des artistes du moment sont bloqués dans les 80’s, Les Nouveaux Mendiants eux sont bloqués en 1965, pas de plutonium pour la De Lorean. Très Byrds (Out Of The Lime), et surtout très Beatles, franchement, Cruelle Annette pourrait être sur Rubber Soul sans aucun problème !

Bon j’exagère un peu, Shouting Match apporte un côté plus contemporain, très power pop américain début 2000 (Brendan Benson, Raconteurs, Kings Of Leon du début et consort).

Voilà au final un album bien inoffensif, loin d’être exceptionnel, sans réel défaut (peut être Lifelike Hair), mais sans réelle qualité non plus. On retiendra Sarasota, Cruelle Annette pour les fans des Beatles, Out Of The Lime et Follow You Down pour les amoureux de balades.


The Autumn Defense – Fifth


The Autumn Defense est un side project de 2 membres de Wilco, et que je trouve d’ailleurs plus à mon gout que Wilco d’ailleurs.

Alors bien sûr ça ne révolutionne rien, mais rien du tout, c’est de la pop tout ce qu’il y a de plus classique, pas trop ambitieuse. Mais c’est plutôt bien fait, sans trop de faute de goût, avec même quelques petites perles mélodiques. C’est doux, paisible, parfois champêtre, très « Slow à l’ancienne », avec un petit côté intemporel, late 60’s ? 70’s ? 90’s ? On n’arrive pas trop à dater. C’est quelque fois un peu trop mainstream, surtout quand le groupe s’essaie à du power pop à la Brendan Benson (Things On My Mind). C’est beaucoup plus sympathique quand ils font dans le plus sobre.

On retiendra None Of This Will Matter qui débute très bien l’album, Calling Your Name et Why Don’t We proche d’un Dent May avec un coté 70’s et tropical, renforcé par les cuivres et le clavier.

Au final un album pas forcement tubesque, mais qui s’écoute plutôt bien, mais c’est sûr qu’au milieu des sorties du moment, il peut passer inaperçu, soufrant de la comparaison avec un Real Estate ou un Mac DeMarco qui tapent dans la même discipline, mais pas la même division…


mercredi 9 avril 2014

Future Islands – Single



Je ne connaissais pas Future Islands, un article de Magic m'a appris leur existence. Et après écoute du single Season j'ai eu envie de découvrir vite cet album.

La rythmique New Wave est irrésistible, pop à souhait, produite avec minutie. On y pose par-dessus une voix avec un timbre assez Soul, un peu écorché et bingo. 
Evidement l’album commence par le Single Season (Waiting On You), mais il ne faut pas s’arreter là, l’album en entier est interessant, je dirais même que le single est loin d’être le meilleur titre de l’album. L’intro de Spirit est assez énorme, Sun In The Morning, Doves, A Dream Of You And Me sont vraiment bien. En fait tout l'album sauf Fall From Grace qui ne plait pas trop.

Ce disque est pour ceux qui aiment la New Wave remoderniser, les morceaux ou la basse est importante (un coté Joy Division? peut être…), une voix qui change des classiques de la pop. 

Un bon disque à écouter absolument en somme.






Beck – Morning Phase



Je ne suis pas un grand fan de Beck, ses expérimentations tropicales ou autres. J’ai donc mis du temps à écouter cet album, car oui il ne vient pas juste de sortir. Mais suite à la pression collective « tu devrais il est vachement bien », « ça ressemble plus au Beck des débuts » « mon disque de l’année pour l’instant », je me suis dit que ça devait être sympa.
Et bien oui c’est sympa, j’ai bien aimé. Morning Phase est un album sobre, sans trop de fioriture, pas dansant pour un sous et surtout très folk, au sens Americana du terme. Et tout y est pour ressentir l’ouest américain : Sortez les cordes métals, la Pedal steel, l’harmonica, le banjo par-ci, les chœurs à la Crosby, Still, Nash and Young par-là, et même l’écriture typique estampillée folk californien. L’ombre de Neil Young rode sur cet album. Country Down ou Blackbird Chain regroupent un peu tout, une des meilleures chansons de l’album d’ailleurs. On retrouve aussi une façon de chanter très 90’s, Morning est très imprégnée de relents de gueule de bois post grunge. Aussi de très bonnes idées comme la guitare sur la fin de Blue Moon, vraiment très sympa. On y trouve des cordes aussi, beaucoup sur certaines, comme la très symphonique Wave. Turn Away va explorer un peu la folk à la Simon & Garfunkel.
Evidement les allergiques à la folk et l'americana ne vont peut être pas apprécier, mais c'est un bon disque. Peut être pas le disque de l'année mais un bon disque quand même


Coming Soon – Tiger Meets Lion



La déferlante (électro) pop française continue avec Coming Soon. Après un EP remarqué et une reprise de Rhianna pour prouver leurs nouvelles intentions pop (avant Coming Soon donnait dans la folk), voici l’album qui confirme le tout. Et on peut dire que c’est plutôt sympa, même bien mieux que l’EP selon moi ! 
A la manière de Jil Is Lucky, Coming Soon se met au clavier, s’adonne à un coté 80’s assumé et dans l’air du temps, une production bien léché, normal quand on fait appelle au producteur d’Arcade Fire, et un coté léger bien sympa. On connaissait déjà Vernillon Sands, on la retrouve en version étendue avec ajout de vocodeur dans le plus pur style Daft Punk. Ça ne rajoute pas grand-chose, tout comme sur LWL, pas si bien que ça à cause de ce traitement.

Summer Bands et son coté Platters appelle l’été ; Radio Broke est aussi très sympa avec son duo ; The Night Stephanie Died est énorme avec son clavier so 80’s ; Lookaway dans un style proche se défend. Et quand on parle de coté 80’s assumé on pense tout de suite au saxo façon bande son de l’Arme Fatale, et bien il est là sur Santa Monica, classique au début, très jazzy par la suite, très très bonne chanson au demeurant.

Bref un album plutôt sympathique, frais comme le printemps, ça ne bouleverse pas tout, mais c’est plutôt intéressant. Je vous le conseille, bien sûr il faut aimer les claviers !

L'album en écoute.

mardi 1 avril 2014

Playlist du début 2014



Voici une petite liste des trucs à récupéré en ce début 2014. Ce que j'ai aimé quoi !

San Fermin
Sonsick
Daedalus (What We Have)

Temples
Shelter Song
Mesmerise

Kakkmaddafakka
Someone New
Forever Alone
Never Friends

The Secret Life Of Walter Mitty OST
José Gonzales - Step Out
Of Monster And Men – Dirty Paws
José Gonzales – Stay Alive
Rogue Valley – The Wolves & The Raven

Bubblegum Lemonade
This Is The New Normal

San Cisco
Awkward

Jabberwocky
Photomaton

Damien Jurado
Jericho Road

Broken Bells
A Perfect World
After The Disco
Leave It Alone
Control
Medicine

Lists
Autumn

Breton
Envy
Get Well Soon
Fifeteen Minutes

Cascadeur
Visage Pale
Casino
Mohawk
Ghost Surfer
The Crossing

FAUVE
Infirmière

WhoMadeWho
The Morning
Dreams
Hiding In The Darkness
Your Better Self
New Beginning

Asgeir
King And Cross
Torrent

Skip The Use

The Wrong Man

Oh My!
Just Go
Scary Conversation
People

Metronomy
The Upsetter
Monstruous
Love Letters
Month Of Sundays
Reservoir

Pegase
Without Reasons
The Bad Side Of Love
Ladybug
Loulou
Out Of Range
Old Idol

Garciaphone
Tornadoes

Foster The People
Are You What You Want To Be?
The Angelic Welcome of Mr Jones suivi de Best Friends
Goats In Trees

Pharell Williams
Hunter
Happy

Concorde
Floating There
Sons
Summer House
Just Kiss Her

Arthur Beatrice
Midland

Future Islands
Seasons (Waiting On You)

Moderat
Bad Kingdom
Last Time

Ages and Ages
Light Goes Out
Divisionary (Do The Right Thing)
Big Idea
These Ravines
I See More

Mac De Marco
Salad Days
Treat Her Better
Chamber Of Reflexion
Blue Boy

Timber Timbre
Run From Me
Grand Canyon
The Low Commotion

Bonne écoute.

Timber Timbre – Hot Dreams



On ne peut dire que j’avais adoré le premier album de Timber Timbre mais j’avais plus qu’adoré vraiment 2 titres de cet album (Black Water et Lonesome Hunter). L’ambiance est glauque, un peu maison hantée. La musique de Timber Timbre fait peur, elle fait penser à de vieux motel sur la route, celui de Shining, perdu au milieu de nulle part. Il fait penser à l’Amérique profonde, ces serial killers à la fourche, ses tornades de force 5. On ne peut pas dire que ce nouvel opus soit plus gai. Pourtant la villa californienne et la Volkswagen Karman de garé devant de la pochette faisaient plus ensoleillé.

On y trouve ou retrouve la voix de crooner du chanteur, très fifties, un petit côté Elvis Presley (le début de Run From Me est exceptionnel dans ce style), le côté flippant (la flute et les ponts de Beat The Drum Slowly, Resurrection Drive Part II, les cloches qui parsèment le disque), les instrus barrées (le saxo de The Three Sisters), un petit côté Pink Floyd période BO de More, le rythme and blues fin 50 début 60 (Hot Dreams).

L’écoute de l’album dans sa globalité est un peu dure, surtout pour les passages flippant et le fait que ça plombe un peu l’ambiance, cependant Grand Canyon (un peu chanson de cowboy sur les bords), This Low Commotion, Run From Me ou Bring Me Simple Mind sont de très bonnes chansons.

Si vous êtes en forme et que vous êtes fan de l’Amérique profonde, de préférence de nuit, dans de vieux drive-in crasseux, dans l’ombre d’une station-service ouverte 24/24 ou l’on croise quelques Nighthawks plutôt flippants, de films de zombies filmés dans le Nevada, de Shining et des gamins qui font du tricycle dans les couloirs d’un hôtel hanté, vous allez adorer l’album, c’est la BO parfaite de tout ça !




Mac DeMarco – Salad Days




Je n’avais pas été très inspiré par le précédent album du canadien, peut être une mauvaise date de sortie? Je ne sais pas…. Toujours est-il qu’un nouvel album sort.

L’attaque de la très courte Salad Days qui ouvre l’album est plutôt catchy, c’est sympa, ensoleillé, ça parait facile, plongeons-nous là-dedans !

Cette album c’est un peu comme du Real Estate (ça y ressemble énormement, Go Easy par exemple), c’est doux, ensoleillé, facile mais ça n’a pas réinventé la roue. La guitare sonne incroyablement bien, la voix a ce qu’il faut de reverb, le reste de l’instrumentation est assez en retrait pour faire ressortir justement ces 2 solistes. Let Her Go semble être le single mais c’est loin d’être ma préférée, Blue Boy, Salad Days ou Chamber Of Reflexion me bottent beaucoup plus.

Mais là ou Mathiew Mondaline reste académique, Mac DeMarco est un peu plus loufoque, sur de belles mélodies viennent trainer quelques bizarreries, les claviers de Chamber of Reflexion (très Beach House en fait et pour ma part la meilleur chanson de l’album), la voix chancelante de Salad Days (très Jonathan Richman ?), la rythmique des fois plus compliquée. Bref il y a un petit quelque chose en plus assez plaisant, et ce semble être une certaine nonchalance, comme si tout sortait facilement. La classe crâneuse en somme.

Qu’importe tout le blabla, cet album est bien plaisant et tombe à point nommé ! Il va accompagner parfaitement les apéros en terrasses, les allumages de barbecue un verre de rosé à la main, les débuts de parties de pétanques, car oui on est au printemps, on a changé d’heure et l’été arrive !


Ages and Ages – Divisionary



Vous en avez marre de l’électro pop? Des claviers pseudo vintage année 80’s bontampi and co, des boites à rythmes minimalistes, de la cold, de la new et de toutes les autres sortes de waves. Vous voulez retrouver une musique jouée avec de vrais instruments, guitare basse batterie, un peu de cordes, beaucoup de tambourins et des chœurs puissants ? EN route pour la west coast, pas celle des rappeurs mais celle des Byrds et de Crosby Still Nash and Young. Installons nous sur les hauteurs de LA, à Laurel Canyon et sortons la guitare sèche.
Un peu à la manière de The Leasure Society, Ages and Ages nous propose un saut dans le temps, et de très belle manière. De très belles mélodies, des chansons très catchy, tout est là pour plaire !
Qu’a-t-on dans cet album qui sent bon la fin des sixties ?
Tout d’abord des chœurs parfaits, comme sur Divisionary (Do The Right Thing), pop choral song à la Polyphonic Spree. C’est d’ailleurs à leurs compères en toges qu’on pense en premier quand on entend ce disque. On y trouve aussi beaucoup d’Americana à la façon Crosby, Still, Nash and Young, Over It surtout, mais aussi pas mal d’autres titres. On y trouve aussi des imports britons, un traitement de la voix très Beatles sur I See More, même si on a l’impression que Ringo perd sérieusement son flegme britannique. Les Stones semblent aussi de la partie avec Our Demon, bon d’accord avec des meilleurs chœurs que Keith. On y trouve aussi quelques ballades calmes et très belles come These Ravines. Et Il y a Light Goes Out, la chanson d’ouverture de l’album avec son intro assez particulière a capella, du bon boulot !




Bref un très bon disque, cohérent, bon en entier, rien à jeter, et donc à écouter de toute urgence, sauf si bien sûr vous n’aimez pas les Beatles ou Neil Young, dans ce cas-là, il ne vaut mieux pas continuer à lire les autres posts de ce blog…

Moderat – II



Voici de l’électro, mais de la vraie, sans autre chose que des machines, et un peu de voix quand même.

A l’origine de Moderat, 2 DJ Berlinois : Modeselector et Apparat, et le coté Berlinois est important : on sent l’influence de la techno berlinoise, de ses boites minimalistes et son coté indus.

Bon d’accord l’album est sortie depuis septembre mais je ne tombe dessus que maintenant, à l’occasion d’une sortie « Tour édition » et d’un matraquage du single sur le mouv’ : Last Time.

Autant le dire tout de suite c’est LE morceau de l’album ; parfait, enfin je trouve. On peut aussi noter Bad Kingdom, très sympa aussi.



Le reste de l’album est plus particulier, plus électro, comme par exemple l’instrumentale Milk, hypnotisante et plannante, je ne suis pas forcément fan de tout, loin de là, mais bon Last Time et Bad Kingdom sont vraiment très bien ! A rajouter dans votre playlist donc !




Arthur Beatrice – Working Out



Arthur Beatrice est un groupe pop britannique. On pense tout de suite à London Grammar quand on écoute les parties chantées par la femme, Béatrice ?

Pop, électro pop, un peu lounge, un peu shoegazing, ce n’est pas vraiment gai mais pas vraiment triste, plutôt sensible. La voix féminine fait un peu the XX mais la comparaison s’arrête là, on a quelque chose de plus riche, plus pop. On y trouve des tubes évidents, Midland et Grand Union, mais aussi d’autres titres plutôt sympathiques comme le Councillor d’ouverture ou Charity.

Ce n’est pas mon album de l’année mais il y a 2 3 trucs sympas pour ceux qui aiment le style, à écouter donc !


Todd Terje – It’s Album Time



Alors qu’est ce que c’est que c’est OVNI ? Todd Terje d’ailleurs qui c’est ? Et bien c’est un producteur Scandinave, qui s’illustre auprès de Franz Ferdinand ou d’autres. Et donc voici son premier album solo.

Autant le dire tout de suite, ça risque de ne pas plaire à tout le monde, loin de là ! C’est principalement instrumental, mais sans instruments, c’est cheap, loufoque, des fois très (Svensk Sas), ça balance entre de l’électro classique, de l’italian disco estampillée Moroder, des sons syntache (le synté qui tache) très 80’s voir 70’s, de la bossa d’ascenseur, des génériques de série, un petit côté message à caractère informatif, le générique de Champs Elysée (avec Michel Druker), de la house, Daft Punk, version Homework comme Random Access Memories, le Gorillaz du dernier Album, Nile Rodger (Delorean Dynamite) ou Kavinsky . Bref c’est tout ça et c’est un sacré bordel !

Il y a des trouvailles de folies là-dedans, c’est drôle, sympa, il ne manque souvent qu’une chose : les paroles…

On a quand même un peu l’impression que l’ami Todd nous propose un catalogue de son savoir-faire pour les groupes qui cherchent un producteur. Mais le savoir-faire est là, c’est rigolo en tout cas, je ne sais pas si ça restera dans les mémoires mais c’est assez plaisant en fait ! Pour conclure c’est un peu comme-ci la croisière s’amuse rencontrait K2000, « Kit va chercher Isaac pour me commander un Piña Colada frappée ! »