jeudi 29 janvier 2015

Erland & The Carnival – Closing Time #erlandandthecarnival


Dans la série découverte de Jacques, voici Erland & The Carnival. Jacques c’est mon beau père et il a sacré radar pour dénicher des albums pop à souhait comme celui-là.

Bon d’accord il y a un peu de retard, c’est sortie en septembre dernier !

Erland & the Carnival, c’est de la pop, un peu folk, très anglaise, bien produite. C’est d’abord Erland mais c’est aussi Simon Tong, ancien de the Verve et grand collaborateur de Damon Albarn, d’où une production plutôt en corde.

On pense un peu à la fin de la britpop, au Coldplay des débuts, à The National (Wrong et Radiation) pour l’intention et les mélodies mais aussi sporadiquement à The Smiths, bref un vrai concentré de culture indie-pop anglaise. Il y a un peu de bidouillage électro léger, du piano, de très belles mélodies. C’est plutôt calme, bien produit, classieux. Il n’y a rien à jeter dans ce disque, très agréable à l’écoute, qui se bonifie au fur et à mesure des écoutes grâce à sa vraie finesse de production. Closing Time est inondée de cordes utilisées à bon escient, Wrong et Radiation, sont sobres et très dans l’esprit de The National, Quiet Love est plus classique et laissant apparaitre les influance The Verve et post britpop, I Am Joan et son glockenspiel sonne plutôt léger et sa mélodie est bien sentie. That’s The Way It Should Have Begun est très sympathique avec son arrangement légèrement électro. Is It Long ‘Til It’s Over? sa voix vocoder et ses cordes est assez sympathique. J’aime aussi énormement They’re Talking About You Again, très délicate. Bon peut être que Birth Of A Nation voit un peu trop gros et sonne un peu chanson de stade, mais rien de rédhibitoire pour autant.

Si je l’avais écouté en 2014 il aurait surement figuré en bonne place du classement de l’année !

Méconnu, il est grand temps de faire connaitre Erland & The Carnival, il mérite de figurer aux coté de Woods, de Real Estate, Avi Buffalo et de tous les autres groupes de pop folk et folk rock classieux qui se jouent des modes.


Panda Bear – Panda Bear Meets The Grim Reaper #pandabear








Si Brian Wilson avait 30 ans aujourd’hui, et que par miracle il ne passerait pas sa vie la tête plongé dans un saladier de psychotrope, je pense qu’il sortirait un disque comme celui-là.

On y retrouve la même finesse de songwritting, la voix aérienne (qui tire un peu vers celle de Dent May par moment), les harmonies et un peu de folie dans les arrangements. Mais grâce aux ordinateurs, en lieu et place des sonnettes de vélos et des pioupious d’oiseaux, on a des ping ping d’ordinateurs.

Alors personnellement je ne suis pas hyper fan de Mr Noah, le single de l’album, sorti un peu en éclaireur. Je suis plus touché par Selfish Gene, mélange de Surf’s Up et de la BO de Top Gun et Tropic Of Cancer, majestueux et tout en délicatesse ! Acid Wash et son coté chant sacré, Sequencial Circuit, Crosswords sont aussi de très bon titres. Il est vrai que quelque fois l’expérimentation est trop présente, et que ça perturbe un peu. Au final, on est bien loin de Doin' it Right en duo avec les Daft Punk.

Pour le coté Brian Wilson, c’est vrai que ce n’est pas Pet Sound, mais ça ressemble un peu à du Smile : bricolé, tordu, des fois magnifique, des fois étrange, des fois difficiles. Bon, il manque un Good Vibration ou un Surf’s Up pour emporter le tout vers les sommets.

Bref, je conseille même si tout n’est pas facile.


mercredi 14 janvier 2015

Le TOP 50 des albums sortis en 2014



Dans la subjectivité la plus total je propose mon Top 50 2014, évidement ce genre de truc fait débat. Je sais que j’ai tort que j’aurais dû mettre lui avant l’autre. Mais bon c’est comme ça, c’est mon avis du moment. Je suis d’ailleurs sûr que demain le classement changera !

1 Metronomy Love Letters
2 Pégase Pégase
3 The Do Shake Shook Shaken
4 Tahiti 80 Ballroom
5 Avi Buffalo At Best Cuckold
6 Simian Ghost The Veil
7 Kevin Morby Harlem River
8 Alt-J This Is All Yours
9 ALB Come Out! It's Beautiful
10 Baxter Dury It's A Pleasure
11 The Drums Encyclopedia
12 Talisco Run
13 We Were Evergreen Towards
14 The War On Drugs Lost In The Dream
15 Owen Pallett In Conflict
16 Ty Segall Manipulator
17 The Black Keys Turn Blue
18 The Kooks Listen
19 Saint Motel My Type EP
20 Foster The People Supermodel
21 Martin Carr The Breaks
22 Mac DeMarco Salad Days
23 Coming Soon Tiger Meet Lion
24 François & the Atlas Mountain Piano Ombre
25 Wildcat! Wildcat! No Moon At All
26 Wampire Bazaar
27 Breton War Room Stories
28 Real Estate Atlas
29 WhoMadeWho Dreams
30 Broken Bells After the Disco
31 Natas Loves You The 8th Continent
32 Cascadeur Ghost Surfer
33 Gush Mira
34 Erlend Oye Legao
35 Todd Terje This iIs Album Time
36 Gruff Rhys American Interior
37 Lucius Wildewoman
38 Nick Mulvey First Mind
39 Milky Chance Sadnecessary
40 Asgeir In The Silence
41 Kakkmaddafakka Six Mounth Is A Long Time
42 Future Islands Singles
43 Age and Ages Divisionary
44 Future Islands Singles
45 Oh My! Slow Moves
46 Woods With Light & With Love
47 Sébastien Tellier L'Aventura
48 Spoon They Want My Soul
49 Caribou Our Love
50 Timber Timbre Hot Dreams


Et la playlist 2014 en cadeau :

The Do Sparks
The Do Trustfull Hand
Erlend Oye Rainman
Avi Buffalo Overwhelmed With Pride
Avi Buffalo Memories Of You
Broken Bells Leave It Alone
Simian Ghost You Never Really Know
Simian Ghost The Ocean Is A Whisper
Martin Carr I Don’t Think I’ll Make It
Martin Carr Mainstream
Jamaica Same Smile
Real Estate Horizon
François and The Atlas Mountain La Vie Dure
François and The Atlas Mountain The Way To The Forest
Woods Shepherd
We Were Evergreen False Start
We Were Evergreen Overnight
The Acid Basic Instinct
Caribou Back Home
Pégase Without Reason
Pégase Old Idol
Moderat Last Time
Milky Chance Down By The River
Milky Chance Stolen Dance
Breton Fifteen Minutes
Breton Envy
Tahiti 80 Crush!
Tahiti 80 Coldest Summer
Gruff Rhys Lost Tribes
Teleman Cristina
Allah-Las De Vida Voz
The Black Keys In Our Prime
The Black Keys Year In Review
WhoMadeWho The Morning
Motorama Special Day
The Kooks Down
The Drums Deep In My Heart
The Drums I Can’t Pretend
The Drums Wild Geese
Cascadeur The Crossing
Cascadeur Gold Surfer
Beck Blue Moon
Metronomy The Upseter
Metronomy Love Letter
Metronomy Monstrous
Mac DeMarco Chamber Of Reflection
The Pain Of Being Pure At Heart Simple And Sure
Lana Del Rey Shades Of Cool
Damon Albarn Mr Tembo
Baxter Dury White Men
Baxter Dury Palm Trees
TV On The Radio Happy Idiot
Foster The People Best Friend
Natas Loves You Zeppelins
Natas Loves You Skip Stones
Future Island A Dream Of You And Me
Jungle Drops
Timber Timbre Grand Canyon
Jabberwocky Photomaton
Elephanz Time For A Change
ALB Golden Chains
ALB Whisper Under The Moonlight
Nick Mulvey Cucurucu
Alt-J Nara
Alt-J Warm Foothills
Alt-J Every Other Freckle
Wildcat ! Wildcat ! Circuit Breaker
Wildcat ! Wildcat ! Sentimental
Asgeir King And Cross
The Gost Of A Sabber Tooth Tiger Last Call
Ty Segall The Singer
Gush Who’s In The Fire?
Gush Siblings
Sébastien Tellier L’Adulte
Wampire Fly On The Wall
St Motel Cold Cold Man
St Motel My Type
Owen Pallett Song For Five & Six
Lucius Two Of Us On The Run
Motorama Special Day
Oh My ! Scary Conversation
Coming Soon The Night Stephanie Died
Original Folks Seabird
Todd Terje Inspector Norse
Woods Shining
Kakkmaddafakka Never Friends
We Have Band Someone
Kevin Morby The Jester, The Tramp & The Acrobat
Kevin Morby Sucker In The Void (The Lone Mile)
Garciaphone Tornadoes
Moderat Last Time
Arthur Beatrice Midland
Hot Chip Atomic Bomb
Ages and Ages Divisionary (Do he right Thing)
Spoon Inside Out
The War On Drugs Red Eyes
Perfume Genius Queen


Damien Rice - My Favorite Faded Fantaisy #damienrice



Après pas mal de repos, revoici Damien Rice avec un nouvel album. Et on ne peut pas dire qu’il ait vraiment retrouvé la pêche… Toujours mélancolique, toujours sombre, ses balades folk sont également délicate et bien produites. Car en plus de la guitare classique de nombreuses cordes (sensibles ?) viennent s’ajouter. Il y a des fois de l’électricité dans l’air avec un peu de saturation. La structure de chaque chanson est sensiblement la même : début guitare voix puis arrivée progressive des cordes, de la guitare électrique pour finir en un paroxysme émotionnel (ouais je me la pette avec des mots compliqués !). On retiendra surtout My Favorite Faded Fantaisy, The Box et Colour Me in plus classique et It Takes A Lot To Know A Man, une longue épopée encore très bien produite, avec emmêlage de voix et une petite monté en puissance avant de s’arrêter net en milieu de chanson.

Dans tous les cas, il faut être plutôt en pleine forme pour écouter cet album, suicidaires s’abstenir…


SBTRKT – Wonder Where We Land #sbtrkt



On peut dire que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans cet album, en écoute de fond, ça ne prend pas trop, mais en écoute au casque ou à fort volume, on comprend mieux le propos, on ressent la complexité des couches électro et l’âme qu’il y a en-dessous. Ce n’est pas pour autant que je suis plus rentré dedans… C’est de l’électro, un peu dub step même, voir aussi un peu lounge, notamment au niveau de certaines nappes de clavier.
Bon malgré tout je ne suis pas aussi dithyrambique que la presse musicale. Ce n’est pas forcement mon style musical, et disons qu’à part New Dorp, New York avec le chanteur de Vampire Weekend, Ezra Koenig, j’ai du mal avec cet album (celle là je l'aime bien). Disons que ça ne me touche pas trop. J’ai pourtant essayé de rentrer dedans….
Bon après je comprends qu’on aime. A vous de vous faire une idée quoi.


Christine and The Queens – Chaleur Humaine #christineandthequeens



Bien sûr, ça fait un moment que cet album est sorti, mais bon je ne m’étais pas penché dessus, je l’avais vite classé dans la case variété, et française qui plus est ! Devant les avis d’amis, et de la presse musicale j’ai tendu une oreille plus attentive sur le sujet de Christine et de ses reines. Bon, j’avais un peu raison, c’est quand même un peu variété, mais pas que. C’est plus riche, plus complexe. L’instrumentation très synth pop et vaguement RnB, éloigne un peu le tout des berges de la variété classique. Des fois vraiment pas assez, du moins au point de me faire décrocher. Mais des fois ça marche plutôt bien comme sur Narcissus is Back ( 80‘s à souhait), Ugly-Pretty (c’est peut-être parce que c’est en anglais) ou Christine (sauf dans le passage spoken word), des fois un petit peu moins comme sur le single Saint Claude, Nuit 17 à 52 ou Science-Fiction. Même la reprise de Christophe, Paradis Perdus, ne fais pas trop variété. Bon d’accord Christophe, ce n’est pas Michel Sardou non plus ! Par contre, certains titres comme Half Ladies me sortent par les trous de nez, ça ne passe pas du tout, trop nineties, limite Spice Girls sur les chœurs !

Donc pour conclure, je reste mitigé : il y a de très bonnes choses dans cet album, c’est osé, moderne, mais ce n’est pas tout à fait le style qui me plait. J’attends de la voir en concert, visiblement bientôt sur Toulouse pour approfondir le tout !


Perfume Genius – Too Bright #perfumegenius




Il faut être en forme pour écouter Perfume Genius. Ce n’est pas vraiment joyeux. On sent tout de suite que la vie n’a pas été facile pour lui… Il y a beaucoup de sensibilité mais aussi de la rage contenue dans tout ça, cachées sous une production luxuriante. Une touche d’électro, des balades (complaintes ?) au piano classique et arrangements symphoniques (I Decline, No Good, Don’t Let Them In, Too Bright, All Along dénudées et sensibles), des chœurs vaporeux, de l’expérimentation (My Body et I’m A Mother, plutôt barrées). Je retiens surtout le single Queen, vraiment superbe, mais aussi Fool avec son interlude planant au milieu, Longpig et son instru électro très bien faite, No Grid et sa rythmique tendue et flippante et No Good, très belle balade.

En résumé, c’est très beau, mélodique, sophistiqué, émouvant, mais sacrément plombant, pas de Happy End en perspective. Bonne écoute et bonne déprime.



The War On Drugs – Lost In The Dream #thewarondrugs



Il arrive des fois que je passe à côté d’un album, même souvent, malgré la double ou triple maille (j’ai des rabatteurs pour tous ces albums quand même !). Et bien là non, c’est en regardant les classements de fin d’année des différents magazines (bientôt le mien !) que je suis tombé sur The War On Drugs. Under The Pressure est sorti en mars dernier, c’est dire si j’ai du retard ! Et bien c’est plutôt une très bonne surprise, et comme on dit mieux vaut tard que jamais.

Donc The War On Drugs, je trouve déjà le nom du groupe cool ! Alors c’est un peu de Smiths pour l’instrumentation surtout, beaucoup de Bob Dylan, pour la voix et la diction, de Bruce Springsteen du début, une dose de eighties, de seventies et même de shoegazing nineties dans certains effets. Un beau melting pot en concurrence directe avec Kevin Morby, Motorama (en plus calme) et autres nostalgiques du moment.

Ce qui frappe surtout c’est la production : limpide, claire, on entend tous les instruments, aucun ne bouffe l’autre ; c’est riche et c’est beau, et ce n’est généralement pas le cas de ce genre de chansons. Il peut manquer des doublages sur les voix lors des refrains, mais rien de grave, les cordes sont là pour compenser.

L’album au complet est plaisant, oscillant entre des morceaux plutôt planant (La fin de la première chanson Under The Pressure, qui s’étend sur 9 minutes, The Haunting Idle), un peu de sonorités eighties (Disappearing et sa basse et ses échos de guitares d’un autre temps), des morceaux plus classique très Dylan et Springsteen à la fois (en fait tout le reste) et il y a Red Eyes, le meilleur titre de l’album. Mais An Ocean In Between The Waves, Disappearing et Burning sont aussi au-dessus du lot si vous voulez n’en garder que quelques-unes.

Ce serait dommage, ce disque est bon dans son ensemble. Bref une très bonne surprise, même tardive.


Kid Francescoli et Natas Loves You live au Connexion le 19 novembre 2014 #kidfrancescoli #nataslovesyou



Alors là c'est un gros oubli ! l'article est écrit depuis presque 2 mois et j'ai oublié de le mettre en ligne, bravo...

Pas grand monde au Connexion pour ce concert, c’est même plutôt vide. C’est dans cette ambiance que commence la première partie Kid Francescoli. Le groupe est composé d’un chanteuse (américaine), un batteur et un chanteur / clavier / bidouilleur électronique. Et c’est vraiment sympa, plutôt calme, électro, un peu Air donc. Il y a pas mal de boucle, peut-être un peu trop pour une prestation live (il manque un bassiste peut être ?). Les boucles sont plutôt rétros et le son des claviers fait aussi penser à Kavinsky. Les chants entremêlés sont plutôt intéressants, lui a une voix plutôt grave et elle plutôt une voix aigüe et aérienne. Les boucles et les variations sont bien maitrisées et la batterie accentue bien le tout. Peu de jeu de scène quand même si on peut faire un reproche. C’est peut-être le peu de monde dans la salle qui fait ça. Bon d’accord l’américaine passe son temps à faire des danses subjectives et lui nous dit qu’il a joué il y a 14 ans à Toulouse ou que le gars au premier rang a une veste magnifique – tout en fleur hyper flashy, faut oser, ça va plus loin que l’idée du hypster… Mais à part ça une bonne surprise, surtout au niveau des chansons, bien écrites, assez dansante, avec des arrangements électro intéressants, un peu italo disco en fait. Pas de merchandising malheureusement pour acheter l’album, il va falloir que je fouille un peu sur le net. On y voit d’ailleurs qu’il a posté beaucoup de vidéos dont certaines ont beaucoup de vues (jusqu’à 800 000 vues). Celle de Blow Up est plutôt bien faite avec un petit côté Amélie Poulain dans l’histoire. Bref surement bientôt une chronique d’album si je le trouve. Bon en se retournant à la fin du concert on voit que la salle s’est un peu remplie, mais on est loin d’être complet.


Après une petite pause pour installer les instru, Natas Loves You entre sur scène. Ils sont 5 : un bassiste, un batteur, un guitariste, un clavier et un chanteur qui bidouille un peu aussi. Une formation presque classique quoi ! ça commence fort, psychédélique et légèrement saturé. Un peu différent de ce que j’attendais suite à l’EP que j’avais écouté. Rapidement des titres plus pop arrive, dansant, sur un style très Phoenixien période United (Zeppelins déjà présente sur l’EP), mais avec la voix en plus. Le chanteur principale chanteur chante très bien les autres aussi et les harmonies vocales sont très bonnes, vraiment impressionnant. On ne peut pas dire que ce soit des bêtes de scènes, on n’est pas face à ALB, Talisco ou Baxter Dury pour ne citer que les derniers, mais ils ont vraiment l’air sympas. Ça plaisante un peu, ça raconte la dernière venu à Toulouse, ça essaie de se faire inviter en after, ça déconne avec le premier rang qui n’est autre que Kid Wise, autre groupe d’électro pop, mais toulousain. Ah en fait le gars avec la veste fleuri, c’est le chanteur de Kid Wise. Encore heureux qu’il a de meilleurs goût musicaux que vestimentaire. Enfin. Revenons à nos Natas. Les chansons s’enchainent bien, c’est bien joué, ça balance, c’est plutôt carré et assez arrangé pour la scène, plus brute. Bref musicalement ça rend très bien (les déjà connues, ça bouge un peu plus devant (la salle n’est toujours pas très remplie). Après 1h30 et un rappel, c’est la fin, et ça donne envie d’acheter leur album qui vient juste de sortir, mais là non plus, pas de merchandising. Ils préfèrent aller prendre des bières avec leurs potes de Kid Wise visiblement. Dommage… Donc j’ai toujours pas leur album, grrrr.