vendredi 24 juin 2016

Max Jury – Max Jury #maxjury



On va nous faire le coup tous les ans du jeune prodige ? Après Tobias Jesso Jr, voici venir Max Jury pour un premier album plutôt exceptionnel. On croyait la place déjà prise cette année par Lionslimb, va falloir se serrer sur le podium, voire laisser sa place !
Comme Tobias, Max s’arme de son piano pour composer des hymnes universels, même encore moins marqués, plus intemporels.

Les influences sont multiples bien que toutes américaines, on y entend bien sur l’americana de Laurel Canyon cher à Neil Young mais aussi Gram Parsons (comparaison plus qu’évidente), de la soul un peu blanchie par sa voix de jeunot (Home et le refrain de Ella’s Moonshine très Otis des docks de la baie), du Gospel (Numb), un peu de country (Ella’s Moonshine) et plus généralement de la pop 70’s façon Elton John (Grace), Randy Newman, John Lennon (Love That Grow Old) ou piano corde plus classique (Great American Novel).

Mais ce qui frappe tout de suite c’est sa capacité à sortir des mélodies lumineuses, imparables et plus qu’accrocheuses qu’on ne peut qu’apprécier. Dès la première écoute on reste scotché sur les refrains de Beg & Crawl et de Ellas’s Moonshine ou le magnifique pont de Love That Grows Old.
Magnifiquement écrit, cet album est aussi richement produit (et pas nécessairement vintage), et le tout sans enlever la sincérité du propos. Sincère, intimiste, plein de spleen avec une voix toujours juste et touchante sans pour autant être une « super voix ».

Je promets un très grand avenir au jeune Max, il le mérite, car ce très bel album est vraiment pour l’instant la révélation de l’année.
D’ailleurs je vous invite aussi à écouter ce qu’il a fait avant, plus classique, moins produit mais tout aussi intéressant !

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