vendredi 20 octobre 2017

Rostam - Half-Light #rostam


Rostam Batmanglij, ça ne vous dit rien ? Bon évidement une fois que vous aurez écouté cet album vous allez tout de suite deviner d’où sort cet artiste. C’est l’ancien cofondateur, claviériste et producteur de Vampire Weekend. Et ça s’entend. D’ailleurs maintenant que j’y pense ça me fait très peur pour la suite de Vampire Weekend…
Mais revenons à Rostam, et à cet album Half-Light, qui est donc très Vampire Weekend : Pop, sautillant, friand d’ouverture de production et de nouveaux sons, d’imports caribéens et de mélancolie au chant. J’accroche direct ! Vous me direz donc, mais c’est l’album de l’année !
Oui et non. Premièrement parce que tout l’album n’est pas bon et aurait sérieusement mérité d’être étayé de tous les titres dispensables : I Hold You son vocoder et son RnB, Don’t Let It Get To You et sa batucada qui va trop loin, When et ses effets fatiguants, bon aussi je n’adhère pas du tout à la musique indienne de Wood. Déjà que j’ai du mal quand c’est George Harrisson qui le fait, et Dieu sait que j’aime Georgio… Après si on fait son marché et qu’on ne choisit que 7/8 titres sur les 15 on a quelque chose d’absolument génial (OK c’est un avis hyper personnel, et je suis un fan de Vampire Weekend). Summer ouvre magnifiquement l’album avec des clochettes très noël et très Beach Boys, Bike Dreams très pop et sautillante, est une pop song parfaite, Half-Light est l’un de mes coups de cœur de l’année, une magnifique balade traitée de façon moderne, Rudy décompose et réinvente le rocksteady à la perfection en le replaçant en Californie, Thatch Snow est une balade magnifique, Never Going To Catch Me et Will See You Again sont dans la même veine même si moins marquantes.
Allez, je me remets Half-Light !



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